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 Grandes périodes

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MessageSujet: Grandes périodes   Grandes périodes Icon_minitime1Dim 7 Juin - 0:42

L'histoire de la Corée remonte au paléolithique. Les premières poteries coréennes connues remontent à - 8000. Selon Samguk Yusa et d'autres documents de l'époque médiévale coréenne, le royaume Ko-Chosŏn (Chosŏn ancien) aurait été fondé en - 2333, s'étendant de la péninsule à une large partie de la Manchourie[La Mandchourie
Ce royaume fût disloqué en plusieurs États vers le IIIe siècle av. J.-C.
Grandes périodes 125px-10

Grandes périodes
Préhistoire de la Corée
Période Ko-Chosŏn
Puyŏ / Samhan
Trois Royaumes de Corée
Balhae / Période Silla
Koryŏ
Période Chosŏn

Période contemporaine
Empire coréen
Colonisation japonaise
Guerre de Corée
Corée du Nord ~ Corée du Sud

La préhistoire de la Corée est encore mal connue. Les fouilles archéologiques ont commencé tard. De 1910 à 1945, les Japonais ont freiné les fouilles, de peur que des découvertes ne révèlent une civilisation plus ancienne que celle du Japon. Puis, la guerre de Corée et la partition du pays ont retardé les recherches. Les premières découvertes importantes datent de 1964 et se poursuivent de nos jours.
La Période Ko-Chosŏn désigne l'époque historique s'étendant de la naissance légendaire de la civilisation coréenne en 2333 av. J.-C., jusqu'à l'établissement de la dynastie Han en Chine, en l'année 206 av. J.-C. Selon les sources chinoises, il existe un royaume Ko-Chosŏn au moins à partir du IVe siècle av. J.-C. : ce qui coïncide avec l'entrée de la Corée dans l'âge du fer.
Durant la période Puyŏ et Samhan, trois confédérations Mahan, Jinhan et Byonhan dominaient le sud de la péninsule coréenne.L'expression Trois royaumes de Corée désigne la période de l'histoire coréenne, s'étendant entre le Ier siècle av. J.-C. et le VIIe siècle ap. J.-C., qui vit le développement des royaumes de Koguryŏ (고구려), Paekche (백제) et Silla/Sinra (신라), dans la péninsule coréenne et en Mandchourie. D'autres petits royaumes et États tribaux coexistèrent avec ces trois royaumes, dont la Confédération de Gaya (Kaya) (42-562), Dongye, Okjeo, Puyŏ, Usan.
Balhae et Période Silla, désigne les états de Silla et Balhae qui dominent respectivement le sud et le nord de la péninsule.
La période de RYORO ou Le royaume de Koryŏ, (고려), est l'État qui occupe la Corée du début du Xe siècle à la fin du XIV e siècle. Sa capitale, Kaesong, est aujourd'hui située en Corée du Nord.La période Choson quant a elle, La dynastie Chosŏn (autres romanisations possibles : Joseon ou Choseon), est une dynastie de rois coréens qui occupa le trône de 1392 à 1910.La dynastie Chosŏn fut fondée en 1392 par le général coréen Yi Seonggye, qui renversa le royaume de Koryŏ et mit fin du même coup à la période de domination mongole qui durait depuis 1259.Durant cette période la Corée connut deux ages d'or au XVe siècle et le règne de Sejong le Grand et après l'invasion mandchou en 1637.
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MessageSujet: Période contemporaine   Grandes périodes Icon_minitime1Dim 7 Juin - 0:57

A partir du 18 ème siècle

Byeong-in yangyo : l'invasion française de 1866 ,L'expédition du contre-amiral Roze, en 1866, marque l'échec de l'unique tentative française de colonisation de la Corée.
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MessageSujet: Période comtemporaine (suite)......   Grandes périodes Icon_minitime1Dim 7 Juin - 1:03

L'Empire coréen (ou Empire de Tachan) est une période de l’Histoire de coréenne s'éttendant de 1897 à 1910, durant laquelle la peninsule fut placée sous influence japonaise.



rentre en ligne de compte La partition de la Corée

La farouche résistance coréenne à la colonisation japonaise, menée notamment en Corée, en Chine et en Russie par les troupes communistes de Kim Il-sung, vaut au gouvernement provisoire coréen en exil à Washington et dirigé par Syngman Rhee (이승만) d'obtenir des grandes puissances l'indépendance de son pays à la conférence du Caire de 1943. À la conférence de Potsdam, il est décidé que les quatre Grands (Union soviétique, États-Unis, Chine et Royaume-Uni) garantiront conjointement l'indépendance du pays.

Mais l'amertume du sort de la Corée se révèle bientôt : peu après, il est décidé entre l'URSS et les États-Unis qu'ils désarmeront ensemble l'armée japonaise présente en Corée, les premiers au nord, les seconds au sud. Les États-Unis proposent le 38e parallèle.

Entrée en guerre contre le Japon le 9 août 1945, l'URSS franchit peu après la frontière coréenne, alors que les Américains ne débarquent en Corée que le 8 septembre 1945, après la capitulation japonaise ayant entraîné le départ des troupes japonaises de Corée.

Dans la zone sud, Yo Unhyŏng (nationaliste de gauche) crée un "comité pour la préparation de l'indépendance de la Corée", à majorité communiste, qui proclame l'établissement d'une république populaire de Corée le 6 septembre opposé au gouvernement provisoire de Syngamnn Rhee.

Les États-Unis décident alors l'installation d'un gouvernement militaire à Séoul le 7. Le général Hodge, chef des troupes d'occupation américaines, supprime les comités de libération nationale, et maintient les fonctionnaires japonais et coréens de l'administration impériale japonaise, tout en confiant le maintien de l'ordre à la police japonaise. Contrairement à la Corée du Nord, la Corée du Sud n'a ainsi pas conduit d'épuration du personnel ayant travaillé avec les Japonais, au sein de la nouvelle administration sud-coréenne.

Le gouvernement militaire américain déclare illégale la république proclamée le 6, et démet Yo Unhyŏng de ses fonctions. Sungman Rhee rentre en Corée en octobre.

La question de l'indépendance de la Corée ne peut être résolue entre les deux Grands réunis au sein d'une commission américano-soviétique, dont les travaux commencent en janvier 1946. Les États-Unis font adopter par l'Assemblée générale des Nations unies en 1947 le principe d'élections organisées sous l'égide de l'ONU, malgré le vote contre de l'URSS qui considère alors les Nations unies comme une organisation pro-américaine.

En réponse, une conférence réunissant des organisations du Nord et du Sud se tient à Pyongyang, au nord, en avril 1948.

Des élections organisées dans la seule partie sud, dans le cadre de la résolution adoptée par l'ONU sur l'initiative des États-Unis, se tiennent le 10 mai 1948 et conduisent à l'élection de Syngman Rhee comme premier président de la République de Corée (généralement appelée Corée du Sud), le 15 août 1948, troisième anniversaire de la libération. Des guérillas de gauche, très actives, s'opposent toutefois au nouveau régime sud-coréen dès sa fondation.

Au Nord, des élections législatives (organisées clandestinement au Sud) sont tenues le 25 août 1948. Le 9 septembre 1948, l'Assemblée populaire suprême ainsi élue proclame la République populaire démocratique de Corée (appelée couramment Corée du Nord)à Pyongyang.


Dernière édition par Admin le Dim 7 Juin - 10:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Période comtemporaine suite ....   Grandes périodes Icon_minitime1Dim 7 Juin - 1:07

La Guerre de Corée
Les origines de la guerre de Corée, du 25 juin 1950 au 27 juillet 1953, donnent lieu à des interprétations divergentes au Nord et au Sud. Pour Séoul, la guerre a été déclenchée par une agression nord-coréenne selon un plan établi préalablement en liaison avec Moscou. Pour Pyongyang, le franchissement par ses troupes du trente-huitième parallèle est la riposte à une attaque surprise de l'armée sud-coréenne sous le commandement de conseillers américains. De fait, la multiplication des incidents de frontières témoignait d'une aggravation des tensions militaires à la veille du conflit.
La guerre de Corée s'achève par un retour au statu quo ante bellum le 27 juillet 1953 (signature d'un armistice). La guerre a fait deux millions de victimes, déplacé des millions de personnes et séparés des centaines de milliers de familles.


La partition Corée du Nord ~ Corée du Sud

Après la fin de la guerre de Corée, l'ONU fixe la frontière maritime entre les deux Etats. La frontière terrestre, longue de 248 kilomètres coupe la péninsule en deux le long du 38e parallèle.

En 2002, des affrontements ont tué des deux côtés (beaucoup plus au Nord).

De fragiles accords militaires et politiques lient alors la Corée du Nord et la Corée du Sud. Le 30 janvier 2009, Pyongyang décide de les suspendre. La Corée du Sud, en étroite relation avec l'armée américaine est protégée sur son sol par 28 000 GI .
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MessageSujet: l'histoire de la Corée du sud   Grandes périodes Icon_minitime1Dim 7 Juin - 9:58

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La Corée du Sud est issue le 15 août 1948 de la partition de la péninsule coréenne, qui avait été occupée par l'empire du Japon de 1905 à 1945.
La farouche résistance coréenne à l'occupation japonaise, menée notamment en Corée, en Chine et en Union soviétique par les troupes communistes de Kim Il-sung, vaut au gouvernement provisoire coréen en exil à Washington et dirigé par Syngman Rhee (이승만) d'obtenir des grandes puissances l'indépendance de son pays à la Conférence du Caire (1943). À la conférence de Potsdam, il est décidé que les quatre Grands (Union soviétique, États-Unis, Chine et Royaume-Uni) garantiront conjointement l'indépendance du pays.

Mais le sort de la Corée se révèle bientôt : peu après, l'URSS et les États-Unis décident de désarmer ensemble l'armée japonaise présente en Corée, les premiers au nord, les seconds au sud. Les États-Unis proposent le 38e parallèle comme ligne de démarcation.
En octobre 1963, Park Chung Hee (박정희) l'emporte de justesse sur l'ancien chef de l'État Yun Po-sun à l'élection présidentielle, mais son parti (démocrate républicain) obtient une très forte majorité aux élections législatives de novembre. Park est réélu en 1967 et en 1971, cette seconde fois contre Kim Dae-jung (김대중), enlevé à Tokyo l'année suivante par des agents sud-coréens et qui doit à la pression internationale de ne pas avoir été éliminé physiquement, après avoir été la cible d'un attentat (qui aurait été maquillé en accident de la route) en mai 1971.

Le nouveau régime met parallèlement en place les bases de la modernisation économique de la Corée, parmi les plus rapides de l'histoire économique moderne, tout en se heurtant à l'opposition croissante des intellectuels. L'essor économique a été favorisé par les importants investissements japonais suite au Traité nippo - sud-coréen du 22 juin 1965.

L'économie de la Corée du Sud explose littéralement depuis 1970 et situant actuellement aux alentours du 13e rang mondial, En 2004, le PNB/hab s'élevait à 19.000 $ par habitant en parité de pouvoir d'achat, ce qui la plaçait au 49ème rang mondial au niveau de la Grèce (Corée du Nord : 1.745 $ par habitant).

Au plan international, les relations avec le Japon, ancienne puissance coloniale, sont normalisés en juillet 1965 et conduisent au versement de réparations par le Japon, sans que tous les aspects liés à la période de l'occupation ne soient encore réglés (notamment la question des femmes de réconfort coréennes, esclaves sexuelles pour les soldats japonais pendant l'occupation).

La Corée du Sud a par ailleurs été l'un des alliés les plus fidèles des États-Unis, et parmi les plus impliqués à leurs côtés, dans la guerre du Viêt Nam.

Park (박정희) est assassiné le 26 octobre 1979 (voir Park Chung Hee).

Entrée en guerre contre le Japon le 9 août 1945, l'URSS franchit peu après la frontière coréenne, alors que les Américains ne débarquent en Corée que le 8 septembre 1945, après la capitulation japonaise ayant entraîné le départ des troupes japonaises de Corée.

Dans la zone sud, Yo Unhyŏng (nationaliste de gauche) crée un "comité pour la préparation de l'indépendance de la Corée", à majorité communiste, qui proclame l'établissement d'une république populaire de Corée le 6 septembre opposé au gouvernement provisoire de Syngmann Rhee.

Les États-Unis décident alors l'installation d'un gouvernement militaire à Séoul le 7. Le général Hodge, chef des troupes d'occupation américaines, supprime les comités de libération nationale, et maintient les fonctionnaires japonais et coréens de l'administration impériale japonaise, tout en confiant le maintien de l'ordre à la police japonaise. Contrairement à la Corée du Nord, la Corée du Sud n'a ainsi pas conduit d'épuration des collaborateurs pro-japonais de la nouvelle administration sud-coréenne.

Le gouvernement militaire américain déclare illégale la république proclamée le 6, et démet Yo Unhyŏng de ses fonctions. Syngman Rhee rentre en Corée en octobre.

La question de l'indépendance de la Corée ne peut être résolue entre les deux Grands réunis au sein d'une commission américano-soviétique, dont les travaux commencent en janvier 1946. Les États-Unis font adopter par l'Assemblée générale des Nations unies en 1947 le principe d'élections organisées sous l'égide de l'ONU, malgré le vote contre de l'URSS qui considère alors les Nations unies comme une organisation pro-américaine.

En réponse, une conférence réunissant des organisations du Nord et du Sud se tient à Pyongyang, au Nord, en avril 1948.

Des élections organisées dans la seule partie sud, dans le cadre de la résolution adoptée par l'ONU sur l'initiative des États-Unis, se tiennent le 10 mai 1948 et conduisent à l'élection de Syngman Rhee comme premier président de la République de Corée (généralement appelée Corée du Sud), le 15 août 1948, troisième anniversaire de la libération. Des guérillas de gauche, très actives, s'opposent toutefois au nouveau régime sud-coréen dès sa fondation et sont vivement réprimées : dans l'île de Cheju, où la gauche a pris les armes, selon Bruce Cumings au moins 80.000 personnes (soit le quart de la population) ont été massacrées en 1948 par les troupes d'occupation américaines, avec l'appui des forces coréennes de Syngman Rhee.

Dans le nord du pays, la politique communiste fut loin de faire l'unanimité. Par exemple, dès 1947, de très nombreux habitants de la province de Hwanghae, vaste zone agricole situé juste au nord du 38e parallèle sur la cote ouest de la péninsule, avait protesté contre le système de conscription mis en place par Kim Il-sung. Leurs attaches culturelles familiales et culturelles avec le Sud étaient si fortes que certains fuirent dans les collines, quelques-uns prirent les armes et d’autres traversèrent la frontière.

Au Nord, des élections législatives (organisées clandestinement au Sud) sont tenues le 25 août 1948. Le 9 septembre 1948, l'Assemblée populaire suprême ainsi élue proclame la République populaire démocratique de Corée (appelée couramment Corée du Nord) à Pyongyang.
La reconstruction de la Corée du Sud, très affectée par la guerre et ayant un produit national brut par habitant au niveau des nations d' Afrique noire, bénéficie de l'aide américaine distribuée de manière sélective, en particulier aux proches du nouveau régime. Dès son origine, le gouvernement de Syngman Rhee (이승만 정권)(dont le nom coréen est Yi Seung Man)(이승만) est ainsi marqué par le clientélisme et la corruption, tandis que l'économie sud-coréenne ne progresse pas et que ses habitants restent parmi les plus pauvres de toute l'Asie. La présence américaine, ininterrompue depuis la guerre de Corée, suscite enfin un fort ressentiment au sein de la population, alors que les troupes étrangères se sont retirées de Corée du Nord depuis la fin des années 1950.

En 1952, en pleine guerre de Corée, Syngmann Rhee (이승만) fait modifier la constitution pour être élu au suffrage universel direct, et non plus par l'assemblée, afin d'éviter d'être mis en minorité par son propre parti. Il fait à nouveau modifier la constitution en 1954 pour pouvoir être réélu une nouvelle fois.

En 1960, la manipulation des élections permet au parti libéral au pouvoir d'obtenir officiellement 87% des voix. Des manifestations d'étudiants, initiées par les étudiants de Daegu et soutenus par leurs professeurs, provoquent alors la chute de la Première république : Syngmann Rhee (이승만)démissionne le 26 avril et se réfugie aux États-Unis, à Hawaii.
En avril, un régime parlementaire est instauré, et Yun Po-sun est élu président en août 1960.

Le nouveau pouvoir est toutefois affecté par la crise économique et sociale, ainsi que des dissensions entre le nouveau chef de l'État et son premier ministre Chang Myeon, tandis que la Corée du Nord propose une réunification pacifique au sein d'un État confédéral.

Le 16 mai 1961, un coup d'État militaire porte au pouvoir le général Park Chung-hee, nouveau chef du Conseil suprême pour la reconstruction nationale, qui dissout l'Assemblée nationale démocratiquement élue en 1961. Un référendum constitutionnel, organisé en décembre 1962, met formellement fin à la Deuxième République : les Troisième (1962-1972) et Quatrième (1972-1980) Républiques sont des régimes de dictature dominés par le général Park Chung-hee.
Le 12 décembre 1979, le général Chon Tu-hwan (전두환), chef de la sécurité militaire rivale de la KCIA (Korean Central Intelligence Agency), la police secrète sud-coréenne, fait procéder à l'arrestation de militaires de haut rang accusés d'être impliqués dans l'assassinat de Park. Le 27 août 1980, Chon Tu-hwan (전두환) devient président, après l'éviction du chef de l'État par intérim, le général Choe Kyu-ha, qui était le premier ministre du général Park (박정희) et avait initié une politique de relative libéralisation politique (ayant notamment conduit à la libération de l'opposant historique Kim Dae-jung (김대중)).

En mai 1980, le soulèvement de la ville de Kwangju (광주), révélateur des inégalités sociales et régionales dans la forte croissance économique sud-coréenne, est violemment réprimé (trois cent morts selon les chiffres officiels, au moins deux mille d'après des sources officieuses).
En octobre 1983, en déplacement officiel à Rangoon, le général Chun Doo-hwan échappe à un attentat qui coûte la vie à l'ensemble des membres du gouvernement qui l'accompagnait, attribué par Séoul à la Corée du Nord malgré les démentis de Pyongyang (평양).

La constitution instituant la VIe république est voté le 25 février 1988, le président est élu pour 5 ans et son mandat est non renouvelable et l'Assemblée nationale de 273 membres est élu pour 4 ans.

Le général Roh Tae-woo, choisi comme héritier par Chun Doo-hwan au sein du parti de la démocratie et de la justice au pouvoir, est élu le 25 février 1988 contre une opposition divisée entre Kim Dae-jung (김대중) et Kim Young-sam(김영삼), dans des conditions plus démocratiques que les précédents scrutins présidentiels. Plus de trois mille prisonniers politiques sont libérés entre 1988 et 1990, comme Ri In-mo qui avait été emprisonné pendant trente-quatre ans.

La tenue des XXIVe Jeux olympiques à Séoul, en septembre 1988, coïncide avec des succès diplomatiques, marqués principalement par l'établissement de relations diplomatiques avec l'URSS en 1990, la République populaire de Chine en 1992 et l'entrée conjointe des deux Corée à l'ONU.

Le régime reste contesté par une forte opposition, notamment des milieux étudiants. La corruption reste endémique : entre 1988 et 1992, le parti du président Roh (노태우) aurait détourné plus de 600 millions de dollars.
Élu président en 1993 avec le soutien du président sortant Roh (노태우), grâce notamment aux sommes détournées par le président au pouvoir, Kim Young-sam (김영삼) est le premier civil à occuper ce poste depuis 1961.

La présidence de Kim Young-sam (김영삼) (1993-1998), premier chef d'État de la Sixième République, est marquée par la construction (par la France) du TGV en Corée (KTX) , à l'occasion de laquelle des manuscrits anciens sont restitués à la Corée du Sud sans que le contentieux sur ces éléments du patrimoine culturel coréen ne soit entièrement résolu (en particulier, la France n'a pas restitué le plus ancien ouvrage imprimé en caractères mobiles au monde, daté du XIVe siècle, qui est coréen).

Parmi plusieurs catastrophes révélatrices notamment de la corruption du régime, l'effondrement du grand magasin Sampoong (삼풍 백화점), dû au non-respect des normes de construction, cause cinq cent morts. La loi du 26 décembre 1996 limitant les libertés syndicales entraîne des manifestions de plusieurs centaines de milliers de personnes. Enfin, la crise asiatique se traduit par la nécessité de solliciter un prêt au FMI de 58 milliards de dollars, ce que les Coréens interprètent comme une humiliation nationale ; la crise conduit au début du démantèlement des conglomérats industriels et financiers coréens, les chaebols (재벌).

L'opposant Kim Dae-jung(김대중) (au pouvoir de 1998 à 2002) succède à Kim Young-sam (김영삼), devenu très impopulaire. Il poursuit la libéralisation économique et opère un rapprochement avec la Corée du Nord.

En 2002, le président Roh Moo-hyun (노무현), appartenant au Parti démocratique du millénaire(열린우리당) (PDM), comme Kim Dae-jung (김대중), succède à ce dernier dont il poursuit la politique d'ouverture au Nord, critiquée par l'opposition de droite. Suite à la destitution le 12 mars 2004 du président Roh, accusé de corruption, par le Parlement, les élections législatives anticipées du 15 avril 2004 marquent le succès du parti Uri(열린우리당), issu de la minorité du PDM restée favorable au chef de l'État. Suite à plusieurs revers du parti Uri(열린우리당) lors d'élections partielles, la majorité parlementaire relative du président Roh(노무현) a besoin de l'appoint du Parti démocratique du travail de Corée.

Les protestations médiatisées de paysans sud-coréens lors du sommet de l'OMC qui s'est tenu à Hong-Kong, ou la grève générale lancée en février 2006 par la confédération coréenne des travailleurs coréens (KCTU) contre le travail précaire (voir l'article [1]) témoignent d'une importante mobilisation sociale en Corée du Sud.

Au début de l'été 2006, la Corée du Sud a effectuée une mission d’étude dans les eaux autour des îles Dokdo (독도) sous son contrôle mais dont la souveraineté est réclamée également par le Japon (source ).

Le 19 décembre 2007, Lee Myung-bak est élu président de la république.
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MessageSujet: L'histoire de la Corée du nord   Grandes périodes Icon_minitime1Dim 7 Juin - 10:18

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Au lendemain de la capitulation japonaise le 15 août 1945, Kim Il-sung, qui avait dirigé l'Armée révolutionnaire populaire coréenne (ARPC) dans la résistance communiste coréenne à l'occupation japonaise, s'impose comme le principal dirigeant du pays en tant que secrétaire général du Parti du travail de Corée, issu de la fusion du Parti communiste et du Parti néo-démocratique de Corée.
Le comité populaire provisoire de Corée du Nord exerce les fonctions de gouvernement provisoire. La loi sur la réforme agraire du 5 mars 1946 abolit la propriété foncière féodale. La loi du 10 août 1946 nationalise les grandes industries, les banques, les transports et les postes et télécommunications. Le premier code du travail est établi par la loi du 24 juin 1946 et la loi du 30 juillet 1946 proclame l'égalité des sexes. Une campagne d'alphabétisation est conduite dès fin 1945, près du quart de la population nord-coréenne étant alors illettrée.

La partition de fait de la Corée, où depuis la capitulation japonaise en 1945 les soldats soviétiques et américains sont présents de part et d'autre du trente-huitième parallèle, est entérinée fin 1948. Au Sud, les États-Unis mettent en place une administration militaire directe, avant l'organisation d'élections le 10 mai 1948 qui conduisent à la proclamation de la République de Corée le 15 août 1948.

Après la tenue à Pyongyang d'une conférence réunissant des organisations du Nord et du Sud en avril 1948, des élections législatives (organisées clandestinement au Sud) sont tenues le 25 août 1948. Le 9 septembre 1948, l'Assemblée populaire suprême proclame la République populaire démocratique de Corée à Pyongyang.

La politique communiste fut loin de faire l'unanimité. Par exemple, dès 1947, de très nombreux habitants de la province de Hwanghae, vaste zone agricole situé juste au nord du 38e parallèle sur la cote ouest de la péninsule, avait protesté contre le système de conscription mis en place par Kim Il-sung. Leurs attaches familiales et culturelles avec le Sud étaient si fortes que certains fuirent dans les collines, quelques-uns prirent les armes et d’autres traversèrent la frontière (Voir UNPIK).
Les origines de la guerre de Corée, du 25 juin 1950 au 27 juillet 1953, donnent lieu à des interprétations divergentes au Nord et au Sud. Pour Séoul, la guerre a été déclenchée par une agression nord-coréenne selon un plan établi préalablement en liaison avec Moscou. Pour Pyongyang, le franchissement par ses troupes du trente-huitième parallèle est la riposte à une attaque surprise de l'armée sud-coréenne sous le commandement de conseillers américains. De fait, la multiplication des incidents de frontières témoignait d'une aggravation des tensions militaires à la veille du conflit.
Après une rapide avancée des troupes nord-coréennes commandées par Kim Il Sung qui occupent bientôt presque toute la péninsule, à l'exception d'une tête de pont à Pusan, les forces américaines et d'autres pays occidentaux (dont des soldats français, dirigés par le général Monclar) débarquent sous le drapeau des Nations unies le 7 juillet 1950 : le boycott par l'URSS du Conseil de sécurité de l'ONU (afin de protester contre le refus de reconnaître la République populaire de Chine comme membre permanent du Conseil de sécurité) a permis aux États-Unis de condamner la Corée du Nord comme agresseur et de faire voter une intervention des Nations unies. La contre-offensive américaine pénètre largement au Nord et atteint la frontière chinoise le 26 octobre 1950. Un demi-million de soldats chinois viennent alors appuyer les soldats nord-coréens qui reprennent brièvement Séoul en janvier 1951, avant que le front ne se stabilise de part et d'autre du trente-huitième parallèle. L'armistice signé à Panmunjeom le 27 juillet 1953 est toujours en vigueur, en l'absence de traité de paix. Le maintien de plus de 30.000 soldats en Corée du Sud depuis 1953 est dénoncé de façon constante par Pyongyang comme le principal obstacle à la réunification, depuis le retrait des troupes chinoises au Nord en 1958.
Après le très lourd coût humain et matériel de la guerre célébrée en Corée du Nord comme une victoire sur les États-Unis, le pays reconstruit son économie et s'industrialise rapidement au rythme de "Chollima", cheval ailé mythique qui parcourait 1 000 li par jour, suivant les idées du Juche élaborées par le président Kim Il Sung. La Corée du Nord est alors l'un des pays dont l'économie progresse le plus rapidement au monde, suivant des taux de croissance annuels officiels supérieurs à 10%.

De 1962 à 1968, le régime nord-coréen crut que le sud se soulèverait de lui-même. Pour hâter l'apparition du "moment décisif," il avait envoyé dans le sud des agents subversifs et des équipes de guérillas qui furent vite neutralisés avec quelques fois de lourdes pertes dans les deux camps. Plusieurs attentats sont commis contre des membres du gouvernements de la Corée du Sud jusqu'aux années 1980, dont deux contre le président Park Chung-hee.

Les années records d'infiltrations ont été 1967 et 1968 avec 743 agents armés recensé sur les 3 693 infiltrés connus entre 1954 et 1992.

Le 21 janvier 1968, un commando des forces spéciales de Corée du Nord de 31 hommes attaque la résidence présidentielle à Séoul ; 28 seront tués et un sera fait prisonnier ; 68 Sud-Coréens civils et militaires seront tués et 66 blessés ; 3 soldats américains seront tué et 3 autres blessés .

Le 23 janvier 1968, la Corée du Nord arraisonne le navire-espion américain Pueblo qui avait pénétré selon lui dans ses eaux territoriales. L'équipage, dont un membre est tué, n'est libéré qu'après des excuses officielles du gouvernement américain.
En octobre 1968, ce sont 130 commandos nord-coréens venus par la mer qui tenteront un raid sur la côte est de la Corée du Sud : 110 seront tués et 7 autres capturés.

Le 15 avril 1969, un EC-121 de reconnaissance électronique américain est abattu au dessus de la mer du Japon, à plus de 160 km des côtes coréennes, par des MiG-21 de l'armée de l'air nord-coréenne. Son équipage de 31 personnes sont tués .

La société nord-coréenne est sans doute l’une des plus hiérarchisées du monde. L’une des plus policières aussi : ses membres font l’objet d’une surveillance constante et sont l'objet de dossiers individuels constamment mis à jour.
En 1970, Kim Il-sung présenta, au Ve Congrès du Parti des travailleurs, un système de classification structurant la société en trois classes — le noyau, les « tièdes » et les hostiles — et cinquante et une catégories. Depuis le système a évolué au rythme des opérations régulières de reclassification, mais le statut de chacun continue d’être déterminé par la loyauté politique et les antécédents familiaux. Cette hiérarchie complexe régit tous les aspects de la vie sociale : elle est bien entendu déterminante pour les possibilités d’accéder à des postes d’encadrement au sein du parti et de l’armée mais elle influe également sur l’accès aux biens matériels. L’appartenance de classe ouvre ou ferme un accès discriminatoire à l’éducation, aux promotions et aux postes de responsabilités mais aussi aux privilèges qui y sont attachés : voitures, magasins spéciaux, appartements chauffés, soins de santé, etc .

Les premières discussions entre les gouvernements des deux Corées en vue d'un traité de paix et d'une réunification se tiennent en 1972. Dans ce cadre, la Corée du Nord a proposé en 1980 la constitution d'une république fédérale démocratique de Koryo sur la base d'une autonomie régionale.

La Corée du Sud a accusé la Corée du Nord d'avoir organisé en 1983 un attentat à la bombe à Rangoon (actuellement Yangon, en Birmanie), qui tua 17 Sud-Coréens en visite officielle, dont quatre membre de cabinets ministériels, ainsi qu'un autre attentat qui a causé la mort des cent quinze passagers d'un vol de Korean Airlines. Les éléments de preuve manquent à l'appui et le gouvernement nord-coréen a toujours nié toute implication dans l'attentat de Rangoon. Un agent nord-coréen aurait en revanche reconnu avoir placé une bombe dans l'attentat du vol de Korean Airlines.

En septembre 1984, la Corée du Nord a versé une aide de 12 millions de dollars aux victimes d'inondations en Corée du Sud.

Le lancement, en 1991, en pleine période d’opulence statistique, de la campagne « ne mangeons que deux repas par jour », permettait de douter, dès le début des années 1990, de la réussite affichée dans les discours officiels.
Entre 1994 et 1998, une importante famine a touché la Corée du Nord. Les estimations du nombre des victimes sont très variables, de 220 000 (selon les données officielles) à plus de trois millions de morts selon certaines ONG. L'urgence est telle que pour la première fois de son histoire, le pays sort de son isolationnisme et demande une aide humanitaire des pays étrangers en juin 1995.

Les raisons de cette crise sanitaire sont multiples selon les sources. Les autorités nord-coréennes soulignent l'impact négatif des inondations de 1995 et 1996, puis de la sécheresse de 1997 qui en est la cause. Pour les observateurs internationaux, comme Amnesty international ou encore Médecins sans frontières (MSF), le système économique en serait également responsable , ainsi que la rupture des liens économiques et stratégiques après la disparition de l'Union soviétique et la normalisation des relations entre la Chine et la Corée du Sud .

En 1995 et 1998, Pyongyang a bénéficié de volumes sans cesse croissants d’aide alimentaire (plus d’un milliard de dollars en quatre ans) et l'appel lancé en 1999 par les Nations unies, pour un montant de 376 millions de dollars, représente le second programme d’assistance internationale après l’ex-Yougoslavie, essentiellement pour raisons politiques et éviter l'écroulement potentiellement catastrophique du régime .

L'aide étrangère d'origine publique et privée est continue depuis cette époque. Les États-Unis, débloquant par exemple, en octobre 1998, 300 000 tonnes d’aide alimentaire mais la Corée du Sud étant de loin le premier fournisseur mais la Corée du Nord n’accepte plus d’aide humanitaire d'urgence depuis fin 2006 et attend un soutien sous forme de coopération au développement.
En mai 1993, la Corée du Nord lança un missile Rodong qui acheva sa course en mer du Japon (appelée mer de l'Est par les Coréens).

En 2003, la Corée du Nord s'est retirée du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), dans un contexte de crise diplomatique sur les armes nucléaires en Corée du Nord. Faute de résolution de la question nucléaire dans la péninsule coréenne, la Corée du Nord n'a pas réintégré le TNP.

Après la mort du président Kim Il Sung le 8 juillet 1994, dans ce contexte de crise nucléaire (voir l'article détaillé sur les armes nucléaires en Corée du Nord), la Corée du Nord a observé un deuil national de trois ans, jusqu'en 1997, correspondant à la durée de deuil du père dans la société coréenne traditionnelle. Kim Jong-il a succédé à son père Kim Il-sung comme principal dirigeant de la Corée du Nord. Il exerce actuellement les fonctions de président du Comité de la défense nationale de la RPD de Corée.

Le 31 août 1998 la Corée du Nord a procédé à une tentative de lancement d'un satellite artificiel, le "Kwangmyongsong 1" depuis un missile balistique Taepodong qui a survolé Honshu, la principale île du Japon qui n'a pas été prévenu de ce tir. Aucune trace du satellite n'ayant pu être trouvée malgré l'annonce officielle du succès de ce vol, les spécialistes estiment que l'étage supérieur serait tombé en panne avant la mise sur orbite.

Le 15 juin 2000, à l'initiative du président de la Corée du Sud Kim Dae-jung (qui lui vaudra le Prix Nobel de la paix en 2000), est signée à Pyongyang la déclaration commune Nord-Sud entre les deux dirigeants coréens en vue d'une réunification de la Corée indépendante et pacifique .

Le 23 avril 2004, une grave catastrophe ferroviaire fait au moins 161 morts et une zone de 800 mètres de rayon a été rasée par l'explosion dans la ville de Ryongchon .

En octobre 2005, le gouvernement revient sur quelques-unes de ses réformes économiques, ce qui laissent craindre une dégradation de la situation alimentaire .

La Corée du Nord tire sept missiles balistiques le 4 juillet 2006, cela entraîne une situation de tension internationale qui se prolonge avec le premier essai nucléaire souterrain nord-coréen le 9 octobre 2006 et entraîne une condamnation de la communauté internationale (y compris la République populaire de Chine, principal soutien de la Corée du Nord).
La Corée du Nord annonce avoir mené, lundi 25 mai, "avec succès" un nouvel essai nucléaire souterrain. Cet essai a été suivi par trois nouveaux tirs de missiles courte portée, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. Selon des responsables sud-coréens, une secousse a été décelée dans la ville de Kilju, dans le nord du pays, où Pyongyang avait procédé à son premier essai, en 2006. L'Institut américain d'études géologiques (USGS) a indiqué avoir détecté une secousse de magnitude 4,7 en Corée du Nord. La secousse s'est produite à 9 h 54 locales (2 h 54 à Paris), à 375 kilomètres au nord-est de Pyongyang et à une profondeur de seulement 10 km, selon l'USGS.La Russie a, quant à elle, confirmé dans la matinée que Pyongyang avait bien procédé à un essai nucléaire, dont la puissance atteindrait, selon les agences de presse russes, de 10 à 20 kilotonnes.Par ailleurs, d'après des informations de l'agence de presse Yonhap, confirmées par l'armée sud-coréenne, Pyongyang semble également avoir tiré trois missiles à courte portée depuis le site de Musudan-ri, sur la côte nord-est de la Corée du Nord.

Le président sud-coréen, Lee Myung-bak, a convoqué une réunion d'urgence sur la sécurité. De son côté, le Japon a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, qui devrait se tenir lundi dans la soirée. Un nouvel essai nucléaire nord-coréen, s'il était confirmé, serait "très, très inquiétant", a déclaré à Bangkok la commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. La Bourse de Séoul a chuté de 3,97 % après l'annonce par Pyongyang de cet essai.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné, le 13 avril, un tir de fusée balistique effectué le 5 avril par la Corée du Nord et renforcé le régime de sanctions mis en place à son encontre en 2006. En réponse à cette condamnation, la Corée du Nord a annoncé le 14 avril son retrait des négociations à Six (Russie, Corée du Nord et Corée du Sud, Etats-Unis, Japon et Chine), l'arrêt de sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et la réactivation de ses installations nucléaires.

Elle avait menacé, fin avril, de procéder à un nouvel essai nucléaire en exigeant des "excuses" des Nations unies. Le 14 mai, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait prévenu que les Etats-Unis ne feraient pas de concessions pour convaincre la Corée du Nord de revenir à la table des négociations sur son programme nucléaire.

les sources de cet article proviennent de WIKIPEDIA et DU MONDE.fr
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